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« Identité »

Est l’une des quatre tours de « jeu de dames » ; elle culmine à près de 4 m de hauteur et se veut être l’Alpha d’un peuple en devenir : « Méti-sable ».
« Méti-sable » en quête d’identité, serait encore de type insecte, tout en étant déjà humanoïde.
Par un port de cou altier, elle semble affirmer sa dignité.
Sa silhouette empruntée au mythe des Amazones, ou encore à des postures Massaï, respire à la fois la féminité et la détermination guerrière.
Par une subtile liberté de mouvement, elle semble s’être libérée déjà d’un carcan symbolisé ici par un tronc équarri de tamarin.
Si cette « Méti-sable » affichait tout simplement, une volonté d’être femme, fière, digne et libre… La liberté des origines peut-être ?

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« Maman »

Cette première maternité de mon épouse sculptée dans le tronc d’un arbre préhistorique (« le fanjan ») serait-elle cet instantané d’un grand moment de bonheur qui aimerait être une parcelle d’éternité ?

« La madone des ordures »

Cette seconde maternité, sculptée dans ce bois noble qu’est le tamarin des hauts, semble pourtant émerger d’un tas d’ordures.
Architecturé par des volumes blonds dont les courbes et contre-courbes laissent circuler une tendre lumière, comme pour affirmer la tendresse entre une mère et son enfant. Toutefois des remontées de cuivre dans des gerçures dues à la dilatation du bois, donnent l’impression qu’elle serait irriguée par du substrat qui proviendrait des déchets.
Est-ce à dire que l’amour d’une mère pour son enfant serait de l’ordre du
divin ? Que cet amour serait en mesure de tout sublimer ?

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« Dame Mère Nature »

La deuxième tour du « Jeu de dames » trônerait elle aussi à près de 4 m de hauteur. Là encore c’est une maternité qui, tel un arbre, semble avoir poussé selon les contraintes imposées par la nature. Si la première tour devait se libérer du carcan d’une forme industrielle, cette seconde tour nous impose sa liberté inscrite dans la mémoire d’un tronc marqué par des phénomènes naturels. Cette mère « Méti-Sable » dont le mouvement paraît être pré-sculpté par le vent, donne l’impression d’être contrainte par un enfant-roi qu’elle porte sur ses épaules et un second enfant, déjà trop grand mais qui aurait encore besoin de se lover en elle !
Et si tel un arbre fruitier, cette mère portait contre vents et marées les fruits de ses entrailles, jusqu’à maturité.

« Réunion de famille »

Cette masse de bois pré-sculptée par la nature, tout en étant porteuse demémoire, s’affirmera comme source d’inspiration. Elle semble évoquer à lafois l’île et la famille. Cette famille qui occupe et modèle l’île dans sonensemble a pour couleur dominante l’ambré du tamarin. Elle évoquerait déjàle mélange entre l’Afrique, l’Europe et l’Asie. Elle affiche pourtant encoreen son sein la présence d’une femme couleur d’ébène taillée dans la fougèrearborescente (le fanjan) et d’un enfant-roi qui trône au-dessus de la tribu.Cet enfant modelé par un patchwork de galets se veut être l’emblème decette fusion magmatique qui aujourd’hui encore façonne l’île et la mentalitéde ses habitants.Cette famille qui semble fusionnelle ne compte que des femmes et des enfants qui tournent le dos à la mer.Et si se retrouvant souvent seules avec leurs enfants face aux dangers deséléments qui se déchaînent, ces femmes s’étaient forgées un caractère protecteur voire même matriarcal ?

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« Fou j’erre » 

Serait une « Méti-Sable » sculptée dans de la fougère arborescente. Elle semble voguer sur une planche à voile sans voilure; et de manière étonnante la planche serait en pierre alors que le mât serait de cuivre. Cela laisserait penser que cette femme qui erre aujourd’hui de manière hasardeuse et dangereuse sur les océans serait même issue d’un monde de confort. En résumé, cette pièce sculpturale faite dans la masse d’un « arbre » préhistorique aujourd’hui menacé ne suggérerait-elle pas l’errance voire la migration de peuples qui fuiraient devant la folie des hommes?

« Dame voilée et dévoilée » 

Un hommage au dessinateur Georges Wolinski lâchement arraché à la vie à Charlie Hebdo par la folie meurtrière des islamistes. Telle un totem elle s’impose comme la 3e tour de ce jeu de dames. Pendant plus de quarante années, Georges Wolinski, avec humour, sublimait la femme. C’est donc une femme d’un peuple en devenir « Méti-Sable » qui tombe ici tout voile, pour saluer la mémoire du créateur. Toutefois, instinctivement, sa nudité se trouve masquée par des gestes de pudeur. Et si la vraie nudité se caractérisait par la transparence? Et si cette femme voilée et dévoilée était « en verre » et contre tous?

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« Dame Antenne  » 

Cette pièce sculpturale qui dans sa partie bois fut travaillée de manière classique, l’usage d’autres matériaux, d’autres techniques d’assemblage voire de recyclage et de détournements d’objets, la place dans un temps nouveau qui questionne notre humanité. En effet cette petite dame « Méti-Sable » arrive au moment où le numérique et la génétique font émerger à l’échelle planétaire le téléphone mobile, le GPS et les questions de mutation génétique. Alors d’une main de pierre, cette petite dame pétrie de tradition toutes antennes ouvertes veut bien s’ouvrir au monde. Toutefois comme pour protéger ce qui lui resterait d’intimité, peut-être son antenne est à la fois parapluie et paratonnerre

« Vannobole » 

Vannobole est une « Méti-Sable » modelée à partir de plaques de coraux morts, dans un mouvement de discobole. Elle tient dans son dos, non pas un disque mais une vanne en bronze. La vanne étant un plateau végétal utilisé pour trier le riz. En résumé, par l’énergie qu’elle semble vouloir dégager, cette « Méti-Sable » chercherait-elle à redonner vie à cette peau morte de corail? Lorsqu’elle fait de sa vanne de cuisine, un disque de bronze, ne chercherait-elle pas à s’émanciper de son univers de ménagère dans lequel on semble vouloir la cantonner? Et si cette « Méti-Sable » nous disait que toute lutte pour une juste cause serait gage de liberté pour la femme qu’elle est?

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« Dame building Shanghai  » 

S’érige comme étant la 4e tour du jeu et semble dire que Shanghai serait une belle femme, qui sur la pointe de ses pieds chaussés de hauts talons cultive son rêve de gratter le ciel. Et si ces chaussures dont les talons-aiguilles touchant à peine le sol symbolisaient les fondations du gratte-ciel et signifiaient l’insouciance de cette jeune et belle femme qu’est Shanghai?

« Dame Chaussure » 

Est une pièce mettant en scène cette relation toujours un peu étrange que souvent les femmes entretiennent avec les chaussures et plus particulièrement celles à talons. Dame Chaussure qui se prélasse dans cette unique chaussure qui la love, serait-elle l’expression du mythe de Cendrillon bien ancré dans la mémoire populaire collective?

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« Dame du savoir  » 

Cette pièce sculpturale a en son sein une « Méti-Sable » en terre cuite, assise dans un globe terrestre de forme ovoïde, qui tient dans ses mains une tablette tactile. Serait-elle ce raccourci entre les origines de la femme (Lucy peut-être) et la femme connectée d’aujourd’hui, en faisant un clin d’œil à Hypatie d’Alexandrie qui paya de sa vie sa soif de connaissances? Et si cette sculpture évoquait cette quête de savoir que les femmes ont toujours eue à travers les âges comme gage de liberté, et ce, même au péril de leur vie?

« Dames Pouvoir » 

Ces deux danseuses, l’une blanche, l’autre brune, comme prisonnières d’un dé à coudre, semblent manipuler une marionnette, un petit homme à grande queue de paon. Elles, qui semblent être prisonnières des poncifs dans lesquels les femmes sont traditionnellement classées (couture, cuisine, ménage, danse…) n’auraientelles pas le vrai pouvoir? N’auraient-elles pas cette intelligence de laisser à l’homme le pouvoir extérieur, sociétal peut-être, mais rarement familial?

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« Dame Miroir  » 

Si le miroir évoque le mythe de Narcisse, voire des sortilèges, il renvoie aussi aujourd’hui encore à une part d’énigme. Dame Miroir semble avoir voulu percer ce secret en allant voir de l’autre côté du miroir. Elle paraît avoir rejoint un espace constellaire dans lequel un jeu de miroirs met en abyme perpétuel l’espace dans lequel elle se trouve. Et si elle était rentrée en elle? Et si elle était elle-même cette parcelle de l’univers?

« Dame Tronc » 

Serait une de ces femmes de télévision qui ne sont connues de tous que par le haut de leur corps. Serait-elle donc l’une de ces femmes qui au cours de ces dernières années crevaient l’écran de télé de manière peu contestable par leur charme et leur intelligence? De fait, elles généraient des rêves, de l’imaginaire pour ne pas dire des fantasmes… Et si Dame Tronc était l’illustration de l’expression « l’appel des sirènes »

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